Tout simplement pour garantir la scalabilité et la sécurité des transactions effectuées sur le réseau. Pour qu'un marché attire une offre et une demande, il faut un besoin mais il faut aussi que les transactions soient sûres.
Pour vérifier une blockhain, il faut cependant une main d'oeuvre conséquente. La plupart des blockchain propose un système de rémunération par vérification qui taxée sous forme de gas lors d'une transaction. C'est ce qui permet d'attirer la main d'oeuvre qui améliore la sécurité du réseau contre de la valeur.
Il est intéressant de noter que c'est une pratique visant à donner de la maturité à la technologie blockchain, tout ceci est une démarche dans le but de démocratiser cette technologie dans le monde du travail. Être conscient de l'évolution de cette technologie est un atout pour une entreprise visant l'innovation.
La vérification de blockchain la plus connue est le mining, c'est une vérification appelé proof of work qui consiste à déchiffrer le hash d'un block afin de prouver sa validité, le mineur de block reçoit en contre-partie de la valeur pour sa vérification.
Le staking est une vérification proof of stake. Cela consite à épargner au minimum 32 tokens ETH (soit 6201.28 €). Le fait de garder des valeurs pendant une longue durée assure la fiabilité du réseau. Le staking est récompensé par un revenu passif sous forme d’intérêts, dont le taux et les autres conditions varient d’un réseau à un autre.
Ce revenu passif semble attirer plus de personnes notamment avec son retour sur investissement de 279,32% au bout de 10 ans d'après le calculateur ETH 2.
La validation par preuve de travail repose sur de puissants calculs algorithmiques pour valider les blocs supplémentaires supposant une consommation d'énergie importante. En 2014, la consommation d'énergie a totalisé 240 kWh par bitcoin (soit l'équivalent de 61 litres d'essence par bitcoin)15. Ces coûts en énergie sont presque toujours payés à des utilisateurs n'utilisant pas de crypto-monnaie ce qui entraîne une forte pression baissière sur le prix de la monnaie (les mineurs doivent vendre la crypto-monnaie sur les marchés d'échange en échange de monnaie fiduciaire pour payer leurs fournisseurs d'énergie).
Une blockchain PoS ne peut structurellement pas offrir le même niveau de sécurité qu’une PoW car elle ne demande pas de travail de calcul en contrepartie de ses validations.
La crypto-monnaie ETH a suggéré d'utiliser le protocole Slasher qui permet aux utilisateurs de « punir » le tricheur qui minerait plus qu'une branche de chaîne de blocs. Cette proposition suppose une double signature pour créer une fourche (branche) et d'être puni si cette branche est créée sans enjeu. Le protocole Slasher n'a cependant jamais été adopté et les développeurs d'Ethereum ont conclu que la preuve d'enjeu était « non triviale ». À la place ils ont développé un protocole utilisant un algorithme de preuve-de-travail nommé Ethash